Mardi 8 Mai 2018 : LA PROCIDA

A l’ouverture des volets, c’est un déluge !! Chris prépare un vrai café à l’italienne, accompagné de citrons tous frais cueillis.
Il fait 2 aller/retour chez le loueur de scooter pour y laisser nos bagages jusqu’au soir. A 11h, la pluie cesse et nous pouvons repartir en goguette. Nous postons nos cartes postales, nous achetons des semences (persil, basilic, oignons) pour notre futur potager, ramassons sable et cailloux.
Le soleil se montre, nous filons à Coricella et là, les couleurs sautent aux yeux. On re-photographie ! 
Nous nous rendons à Terra Murata qui surplombe la crique, l’eau est claire et le spectacle de ces maisons colorées est superbe. Au loin, on voit les chalutiers qui commencent à rentrer, suivis d’une nuée de mouettes.
Il faut faire le plein avant de rendre le scooter. On s’arrête à une pompe sur le port, on insère la carte bleue, qui reste coincée, impossible de la sortir… on est mal, c’est la seule qu’il nous reste, on n’a pas acheté le billet retour du ferry, ni payé la dernière nuit à Naples, ni plus assez de cash. Ce qui peut nous sauver ? ma pince à épiler qui se trouve dans la valise, que Chris file chercher et ouf ! ça marche.
Puis les pêcheurs rentrent au port, débarquent leur cargaison qui disparaît aussitôt sur les étals ou dans les paniers de quelques acheteurs.
Nous mangeons in-extrémis dans l’un des rares restaus ouverts qui accepte de nous servir, il est 15h30. Il se remet à pleuvoir des trombes d’eau. Après avoir rendu le scoot, nous attendons le ferry qui nous ramène à Naples sous le déluge.
Pour rejoindre l’hôtel, il n’y a pas de navette, il nous faut prendre un taxi. Heureusement, le réceptionniste de l’hôtel nous avait mis en garde (la course ne doit pas dépasser 17€) car les gars sur place nous demandent 28€ pour 3 km ! A l’hôtel on nous dit que certains clients se sont vus facturer 50€, 70€ un jour de l’an…
On fait sécher nos affaires, dernier délicieux plat de pâtes à l’hôtel. 
Ici s’arrête notre escapade en Campanie où le soleil nous aura bien boudé, ce qui ne nous aura pas empêché d'apprécier la découverte de la vie trépidante de cette partie de l'Italie. 

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