Petit déjeuner avec vue
splendide, à 6h45 avec nos 3 jeunes pour aller au marché rural de Saquisili, un
incontournable.
Pour nous y rendre, on
reprend la même piste qu'hier avec en prime le soleil. Arrêts fréquents, nous
restons scotchés par la vue sur les Volcans Illiniz Sur et Illiniz Norte, ainsi
que le Cotopatxi (pour la 1ère fois !). Ils émergent d'une mer de
nuages, c'est une chance de les voir car le ciel se couvre dès le début
d'après-midi.
Le marché est plein de
surprises, avec beaucoup de scènes qu'on essaye de capturer en toute discrétion.
On y trouve de quoi manger à toute heure, comme d'habitude, des animaux vivants
(cuys, lapins, chiens, poules, canard, chèvres, etc.. ), étals de fruits,
légumes, poissons, viande, épices, farines, sucre, puis hommes et femmes qui
travaillent et vendent leur production sur place : cordes, affûtage de lames,
on trouve même des couturiers, le tout dans un joyeux fouillis coloré et agité
! nous ne sommes jamais au bout de nos surprises.
On se retrouve à 12h avec les jeunes pour manger sur le marché. Puis
il est temps de nous séparer, chacun vers une route différente, non sans avoir
échangé nos mails auparavant.
Après avoir perdu 2h en se trompant de piste, on trouve la bonne route pour Quilotoa, y passer la nuit et faire la
rando (5 h) qui fait le tout du lac de cratère (laguna Quilotoa), si le temps
le permet car il a plu tout l'après-midi... On trouve un petit hôtel Le
Pachamama, assez sommaire, accueil froid mais on n'a pas envie de batailler : on a tous les
deux une bonne migraine, nous sommes à 4000 m. Il nous fait faire quelques courses pour la rando et il fait bientôt nuit.
Nous rencontrons 2 français, Coralie et Jonathan, qui ont commencé leur voyage en Équateur quasi en
même temps que nous, ils entament ici leur tour du monde.
Après avoir trouvé difficilement un endroit pour se mettre quelque
chose sous la dent, on rejoint notre chambre que l'on pourrait qualifier de
frigidaire ! Pas moins de 4 épaisses couvertures sur le lit, on comprend vite
pourquoi ! On avait pourtant demandé de chauffer la chambre à l'aide du petit
poêle à bois, ils ont attendu qu'on rentre... une fois blottis au fond du lit, on frappe à notre porte... on vient nous allumer le poêle ! on entendait bien quelqu'un couper du bois, mais on était loin d'imaginer que c'était pour nous. La chambre est vite chaude et ce sont deux bienheureux qui s'endorment au bruit du crépitement des bûches...
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