QUE RETENIR DE L'EQUATEUR ?

Avant tout, l'extrême gentillesse des gens, toujours très abordables et très accueillants, quelle que soit la région. A aucun moment nous n'avons senti une quelconque animosité malgré notre grande curiosité, ni le moindre sentiment d'insécurité.
Les échanges ont été nombreux, faciles, même si parfois l'espagnol se mélangeait avec le Quechua dans la Cordillère.
Paysages, faune et flore très variés. 
On passe de l'Amazonie aux paysages Andins en quelques kilomètres, des volcans à la mer, de la forêt tropicale à la pampa, des lamas aux baleines. Des ambiances totalement différentes entre la Sierra et la côte Pacifique où la vie n'a pas le même rythme ni les mêmes exigences.
Apparemment, l'Equateur est soucieux de son environnement. Partout où nous sommes passés, tous les 5 km environ voire moins, se trouve un panneau de sensibilisation : "les arbres purifient l'air" - "prenez soin de la nature" - "La nature est notre poumon" - "l'eau est source de vie" et enfin "ne jetez pas de poubelles" mais là... il y a encore beaucoup à faire, surtout sur la côte qui est sale, trop sale, le plastique est partout. Dommage.
Diverses cultures également entre les indiens d'Amazonie, les Andins des hauts plateaux, les Quiteños (habitants de Quito), et ceux de la Côte. A chaque région ses coutumes et ses codes vestimentaires.
La météo nous a tout de même gâté même si nous pensions voir le soleil plus souvent. Sur les hauteurs, polaires et coupe-vent obligatoires car même avec un ciel dégagé, l'air est froid et le vent pénétrant. Short et tongues sur la côte, douceur de l'air, mais ciel couvert par les entrées maritimes.
Notre périple
Gastronomiquement parlant, on est loin des variétés européennes. Quelle que soit la région, on retrouve le poulet, le chancho (porc) sous toutes ses formes, très peu de boeuf (ici les vaches sont majoritairement laitières), abats, et évidemment poissons et fruits de mer sur la côte, avec le Ceviche pour spécialité (poisson cru mariné). Côté légumes : patates et tubercules de toutes sortes, quinoa, maïs, bananes, avocats, riz,... Côté fruits : bananes, oranges, papaye, mangues, caramboles, pastèques, ananas, raisin, et autres fruits jamais inconnus. Leurs soupes diverses et variées sont excellentes. Enfin, on n'oubliera pas le fameux CUY bien sûr ! Ils nous ont tous demandé si on y avait goûté ! Pour le vin, peu de choix, il est majoritairement Chilien ou Argentin.

Les marchés : malgré les odeurs parfois rédhibitoires, on ne compte pas les heures passées à observer cette vie grouillante. On y a appris à  connaître beaucoup de produits locaux. On partait chacun de notre côté pour saisir à notre manière les innombrables scènes et partager ensuite nos "scoops".
Hors des marchés, à chaque coin de rue et à absolument toute heure de la journée, une marmite qui bout, une viande qui grille, un cochon qui tourne sur sa broche. Et tout le monde, du bébé au vieillard, mange tout le temps, à table, sur le coin d'un trottoir, sur les marches d'une église, en marchant, en conduisant...

L'architecture, assez uniforme mais distincte selon qu'on se trouve sur la côte ou sur la Cordillère. Sur la côte et en Amazonie, les maisons sont faites de bambous et/ou bois, la plupart du temps sur pilotis. Sur les hauteurs, maisons simples en briques pour les plus riches, en torchis pour le reste. Très peu de buildings excepté dans les grandes villes, certainement à cause des risques de tremblements de terre assez fréquents. Architecture coloniale présente dans les grandes villes principalement, ou ce qu'il en reste après les tremblements de terre. 
L'artisanat : on a eu la chance de rencontrer pas mal d'artisans qui nous ont ouvert leur atelier privé, et de voir le travail de la laine, du bois, de l'argent, du bronze, de la canne à sucre, de la toquilla, cette herbe sauvage qui sert à la fabrication des panamas et divers objets. Chacun a pris plaisir à nous expliquer les processus de fabrication, le travail de la matière, le temps passé. C'est avec encore plus de plaisir que nous avons acheté leurs produits.

Les hébergements : nous avons privilégié les hébergements locaux, qui nous permettaient d'être en contact avec les habitants. On a connu des lieux très sympas, décorés avec goût, d'autres plus précaires mais toujours propres. Quant à l'accueil, hormis une expérience décevante dans un lieu hyper touristique, il a toujours été parfait. A chaque étape, nos hôtes ont été aussi efficaces que des Offices de Tourisme, nous indiquant tout ce qu'il y avait à voir, à faire dans les environs.
Beaucoup de rencontres, équatoriennes et du monde entier, que l'on n'oubliera pas : Nuria et son chéri, Chasky, Luis, German,  Roberto, Esmedilta,  Hervé,  Monique,  Émilie,  Nicolas,  Perrine,  Jonathan,  Coralie,  Peter, Carlos,  Maria, Marco, Yolanda, Lucila, Blanca, Helena, Massimo,  Aradna,  Antxo,  Colón, Tania, Sofia, Juliana, Marcia,  Santiago, Daniel....Et tant d'autres encore...

Ce qui nous a le plus marqué : 
c'est la sincère gentillesse des gens et leur sens de l'hospitalité, de quelque communauté qu'elle soit... toujours prêts à aider, sans arrière-pensée. Et c'est d'ailleurs souvent ceux qui en ont le moins qui offrent le plus...un vrai plaisir que d'aller à la rencontre de ces gens...Et puis ils nous ont donné l'envie de venir les revoir et leur ramener un petit bout de France tellement leurs yeux brillent à l'évocation de notre pays. 
- la grande diversité et la richesse des paysages

Où nous retournerions avec grand plaisir ?
Sans hésitation dans la région du Chimborazo pour son côté sauvage et l'authenticité de ses habitants. Egalement un petit tour au cœur de la forêt tropicale amazonienne, respirer l'ambiance et découvrir la vie ancestrale des indigènes.

Un regret ?
Ne pas avoir pu plonger au milieu des tortues, ni d'avoir vu de fonds sous-marins limpides et poissonneux...

KAYA KAMA (à bientôt en Quechua)

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