Départ à 6h30 depuis cette esplanade de rêve. Cette fois, si on n'est pas freinés par la découverte d'un nouvel endroit, nous allons atteindre la côte. On a l'impression de traverser la planète rouge. Aucun signe de vie, silence absolu, couleur uniforme marron orangé... seules tâches de verdures dues à la présence de Welwishias, plante endémique pouvant vivre plusieurs milliers d'années. Elle ne fleurit qu'au bout de 20 ans d'existence.
On sent l'approche de la côte avec les entrées maritimes, on se retrouve dans le brouillard. L'air est humide, il faut mettre pull et chaussettes. Cette côte, appelée Skeleton Coast, est parsemée d'épaves de bateaux (d'où l'évocation de squelettes -skeleton-). On trouve celle du Benguela Eagle qui date de 1975 dont il ne reste que la carcasse. Sur le sable, des traces de félin, mais lequel ? Jolis effet sur le sable jaune et violet.
Welwishias |
Nous remontons vers le Nord et longeons le Ugab River sur une mini piste, rivière complètement asséchée d'environ 400 m de large. Désert de sable et cailloux blancs, rochers noirs et verts de formes étranges, très friables. Ambiance complètement différente de ce matin. Dès qu'on s'éloigne de l'océan, le soleil est de nouveau là (on peut enlever pull et chaussettes).

Retour vers le sud tout le long de la côte, route ennuyeuse et monotone jusqu'à Henties Bay. Décor blanc avec la présence de sel. On n'avait pas prévu de s'y arrêter mais allons voir tout de même la colonie d'otaries de Cape Cross. Si on ferme les yeux et qu'on se bouche le nez, on pourrait se croire au milieu d'un troupeau de biquettes. Odeur tenace !!
Touthankristian et sa mini pyramide Ketchouwa |
Retour vers le sud tout le long de la côte, route ennuyeuse et monotone jusqu'à Henties Bay. Décor blanc avec la présence de sel. On n'avait pas prévu de s'y arrêter mais allons voir tout de même la colonie d'otaries de Cape Cross. Si on ferme les yeux et qu'on se bouche le nez, on pourrait se croire au milieu d'un troupeau de biquettes. Odeur tenace !!
Le plein de carburant fait, direction le mont Spitzkoppe, 1728 m. La piste est à nouveau monotone, sans grand intérêt. On se dépêche pour arriver au Spitzkoppe Camp Site avant la nuit. Au loin, au milieu de nulle part, surgissent des massifs montagneux rouges sous l'effet du soleil couchant. Plus on approche, plus on se rend compte de leur ampleur et de leur beauté. C'est encore du granit rose, les formes sont remarquables. Il fait nuit quand on trouve notre emplacement qui doit faire 1 km2, au pied du massif. Douche à la belle étoile, braaï.... sous la lune presque pleine.
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