Journée à la découverte de Phnom Penh.
Il fait chaud, cela reste supportable. On est dimanche mais l'agitation reste identique à la veille. Pour traverser la rue est souvent périlleux car ici le piéton n'est pas roi, y compris sur les passages cloutés.
Les rues sont sales, beaucoup de détritus partout, il faut regarder où l'on met les pieds.
Chaque bout de trottoir est occupé : mécaniciens, vendeurs de toutes sortes, coiffeurs etc...
Après les allées minuscules où l'on trouve artisans, esthétique, vêtements, vaisselle, et le hall central où se trouvent les bijoutiers, ce sont les étalages de fruits et légumes, les poissons et crustacés, la viande, les fleurs, les herbes, les soupes et un nombre infini de préparations culinaires totalement inconnues de nous.
Les gens sont d'une gentillesse remarquable. Les prendre en photo ne leur pose aucun problème, les échanges sont toujours accompagnés d'un sourire, du plus jeune au plus ancien.
Après ce bain de foule, arrêt dans un centre commercial (qui poussent comme des champignons et commencent à dénaturer la ville) pour acheter une carte sim.
Il fait chaud et lourd quand nous partons visiter le Wat Phnom (sanctuaire sacré le plus ancien de la ville), jolie pagode perchée sur un promontoire. Jo pense ne pas pouvoir rentrer, elle a les épaules nues et a oublié son foulard à l'hôtel, mais ils l'acceptent. Les gens font des offrandes (fleurs de lotus, bonbons, argent...) L'encens brûle en permanence. Décor chargé et très coloré. Ambiance de recueillement.
Nous rejoignons le quartier colonial, les bâtiments sont en ruine, certains habités mais dans quelles conditions... La végétation commence à prendre le dessus tandis qu'à côté, d'énormes chantiers sont en cours.
Le poste de style colonial est magnifique, en face du Manolis Hôtel. Certaines rues sont colonisées par des bars qui ne laissent aucun doute sur leur activité nocturne. Sur les toits et les fils électriques, des singes qui s'épouillent ou observent la vie d'en bas.
Après une belle pause dans cette rue qui commence à s'agiter, visite du marché couvert Psaar Chah, il est 17h et ça grouille de vie. Les stands sont minuscules, les allées étroites, c'est un microcosme à lui tout seul.
A 18h30, il fait nuit. On part sur le marché de nuit, et nous mangeons sur place (nouilles en sauce, crevettes en beignet, poulet) à même le sol où des tapis colorés ont été installés. C'est très familial, population très jeune et comme depuis notre arrivée, très très peu de touristes.
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