Samedi 5 Mai 2018 : NAPLES

Nous prenons le Métro (moderne et hyper propre) puis le train pour nous rendre à Mergelo, quartier de Naples en bord de mer où nous pensions trouver un petit port de pêche. 

C’est en fait un alignement de bâtiments cossus et colorés, avec un large choix de restaurants chics. Sur une petite plage, des pêcheurs discutent le prix de leur butin avec une cliente, c’est comique.

Nous revenons au quartier espagnol, et sous le soleil, on traîne, on déambule, on observe, on écoute, et bien évidemment on prend des photos ! 

Le hasard nous mène devant l’atelier d'Umberto, un vieux monsieur, souffleur de verre de son état, qui devant notre intérêt nous invite à pénétrer dans son antre. Il est fier de nous montrer ses créations, et encore plus quand on lui apprend qu’un membre de la famille fait le même métier que lui.

Nous empruntons le funiculaire pour nous rendre sur les hauteurs de la ville, quartier du Vomero et du Castel San Telmo. Nous redescendons à pied par un chemin pavé dominant la ville colorée qui s’étale au pied du Vésuve, encore couvert.  

Galerie Umberto

Il est 16h quand on s’arrête manger dans le quartier Espagnol, on est fourbus.

Arrêt qui nous retape pour repartir à l’assaut de la ville. Les gens sont adorables, ils semblent fiers que l’on prenne leur ville en photo, certains nous invitent à voir leur patio intérieur, ou nous montrent des blasons, preuve de l'importance historique du bâtiment.

Nous traversons la magnifique Galerie Umberto, puis une foule en délire sur la Via Toledo : il y avait là, dans un magasin de sport, un fameux chanteur que tout le monde tentait de prendre en photo. Quand on demande à l’un d’entre eux qui est ce personnage qu’il photographie… il ne sait pas !

Retour en bordure de mer pour un petit apéro bien mérité. Le Vésuve est toujours bouché, on se demande si demain la visite sera opportune. En sortant du bar, pour la première fois depuis notre arrivée, il est entièrement découvert !

Nous mangeons dans le quartier Espagnol que nous affectionnons particulièrement, il représente parfaitement la vie Napolitaine telle qu’on se l’était imaginée.