22 Sept 17 : CUENCA / PUERTO LOPEZ

Réveil à 6h30. Petit déjeuner composé d'un pain au chocolat d'au moins 500 gr et d'un expresso pris sur le bord de la route. Traversons le Parque Nacional El Cajas et remontons à 4166 m, le ciel est couvert et le vent glacial, on ne s'attarde pas... les paysages traversés sont beaux malgré le manque de lumière, avec nombreux lacs de glaciers (réserve d'eau de Cuenca).

Aujourd'hui sera notre journée la plus longue en voiture pour rejoindre la côte Pacifique (400 km). Nous descendons la Cordillère durant des heures, et traversons des mers de nuages successives. La route est belle, parfois bien abîmée par les mouvements terrestres puisqu'on se situe en pleine faille géologique.  
Après être descendus 2 heures non-stop (notre bouteille d'eau est littéralement écrasée par la pression), on arrive dans la forêt équatorienne, avec présence de bananiers, palmiers, fougères arborescentes  etc..... Sur le bord des routes, des fruits à gogo. On passe de la polaire au tee-shirt, des chaussures de montagne aux tongs, de la flûte de pan à la salsa en fond musical.

On traverse des champs de canne à sucre, de bananiers, de cacaoyers (dont les fèves sèchent sur le bord des routes) et de rizières. La chaleur moite est étouffante. Ici, les maisons sont en bois, sur pilotis, sous lesquelles sont installés des hamacs... douceur de vivre...
Cabosses de cacao, qui contiennent les fèves

Parfois sur le bord des routes, les fèves sèchent à l'air libre

Cet arbre est un Ceibos, rempli d'eau à sa base
Traversée très pénible de Gayaquil, c'est bruyant, poussiéreux, sale, et la circulation est intense. On est bien loin de nos petits hameaux tranquilles tout là-haut ! Une fois terminée cette traversée, le paysage est sans grand intérêt, les bas-côtés des routes sont très sales, contrairement à tout ce qu'on a pu voir jusqu'à présent.  
Il est 14h et on a faim. Mais où manger ? les "restaus" sont tous en bordure de route, où passent des quantités phénoménales de camions et bus qui soulèvent la poussière et crachent des tonnes de fumée noire... On s'achète finalement à Pedro Carbo des chaussons au fromage dans une boulangerie qui dénote par sa propreté, ils accompagneront les fruits achetés ce matin.
Enfin, on approche de l'océan. On y fonce dès qu'on l'aperçoit, même s'il ne nous tarde qu'une chose : prendre une douche. L'eau est chaude ! et il y a des cailloux d'un vert incroyable ! Ces pierres s'appellent "tovaverde". Arrêt à Puerto Cayo, où tous les matins les pêcheurs vendent leur pêche sur un marché en bordure de plage, sur des installations en bois. 
On file ensuite sur Puerto Lopez et trouvons très vite les cabañas Itapoa conseillées par le routard... Nous nous sentons l'âme d'un Robinson bien installé ! Quoi de mieux après cette journée éprouvante, nous sommes passés de 4166 m d'altitude au niveau de la mer, d'une météo glaciale à une ambiance tropicale. 
On va rester plusieurs jours ici tellement il fait bon vivre, il va faire bon de poser les valises. Et puis demain, excursion sur la Isla de la Plata avec palmes, masque et tuba, et surtout, tenter de voir des baleines !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire