C'est avec un mélange de sons que nous sommes réveillés ce
matin : bruit des vagues, coq, chiens, oiseaux, proprio qui joue du
xylophone et une espèce de prédicateur hurlant dans son micro... Cependant la
nuit dans ces petites cabanes de Robinson a été bien reposante. L'air est
super doux, et voilà dans quelle ambiance on déguste notre copieux petit
déjeuner.
Aujourd'hui, nous partons pour la journée sur la Isla la
Plata, autrement définie comme les Galappagos du pauvre. Elle ne se trouve qu'à
40 km au lieu de 1000. Avant d'embarquer, nous traversons le marché aux
poissons qui se déroule sur la plage, dès l'arrivée des bateaux. Contrairement
à tous les marchés que nous avons vus, ici, c'est une affaire d'hommes. Ça
braille, ça circule dans tous les sens, ça soupèse, ça découpe, ça négocie...
Après une heure de traversée, ce pourquoi on a fait cette
balade nous saute aux yeux : des baleines !! On a une chance inouïe car c'est
la fin de la saison, et hier, personne n'en a vu. Elles nous offrent un
beau ballet, difficile à photographier tant le bateau bouge... C'est
spectaculaire, on n'en perd pas une miette.
Ensuite, petit trek de 2h sur l'île,
pour observer les "pattes bleues" (fous) et les frégates. Le guide
nous donne moultes explications sur la faune, la flore, la géologie, l'histoire
de l'île... On assiste au travail acharné des mâles pour attirer les femelles :
danse, roucoulade, étalage du plus beau plumage, marche à la mode "Aldo
Maccione", pour finalement conclure son affaire devant nos yeux... en 2
secondes à peine... mais plusieurs fois par jour !
Il fait quand même chaud et c'est avec
plaisir qu'on se baigne avec palmes, masque et tuba. La belle saison est
terminée, l'eau n'est plus limpide, c'est trouble et peu intéressant. Du bateau
on arrive à voir d'énormes tortues qu'on aurait préféré voir sous l'eau.
Comme on a amené notre propre matériel, on se dit qu'on
pourra tenter notre chance en solo, sans passer par une agence. Retour en
fin d'après-midi et douche bienfaisante après avoir traversé le village.
Après quoi on prend notre temps pour lire, écrire dans ce
petit paradis, et il est l'heure de manger. En bord de mer, le choix des
restaus est illimité. Au centre, on jette notre dévolu sur le Moby Dick, qui
n'est pas sur le routard mais qui paraît sympa. C'est à l'étage, et quand on
arrive sur le palier, un drapeau basque, une affiche de promenades en bateau à
Zumaia, tout plein d'objets hétéroclites qui rappellent le pays basque. On
demande à la serveuse d'où vient le patron : Zumaia ! en fin de repas, il vient
nous saluer et bla bla bla... il nous raconte des portions de sa vie, comment
il a atterrit ici. Super moment en compagnie d'Antxo (ancien cuistot chez Lenôtre à Paris), qui nous a
préparé du poisson à s’en lécher les babines !
Et si on a la forme, on ira danser !
Et si on a la forme, on ira danser !
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