23 Sept 17 : PUERTO LOPEZ et ISLA DE LA PLATA

C'est avec un mélange de sons que nous sommes réveillés ce matin : bruit des vagues, coq, chiens, oiseaux,  proprio qui joue du xylophone et une espèce de prédicateur hurlant dans son micro... Cependant la nuit dans ces petites cabanes de Robinson a été bien reposante. L'air est super doux, et voilà dans quelle ambiance on déguste notre copieux petit déjeuner.  
Aujourd'hui, nous partons pour la journée sur la Isla la Plata, autrement définie comme les Galappagos du pauvre. Elle ne se trouve qu'à 40 km au lieu de 1000. Avant d'embarquer, nous traversons le marché aux poissons qui se déroule sur la plage, dès l'arrivée des bateaux. Contrairement à tous les marchés que nous avons vus, ici, c'est une affaire d'hommes. Ça braille, ça circule dans tous les sens, ça soupèse, ça découpe, ça négocie...
Après une heure de traversée, ce pourquoi on a fait cette balade nous saute aux yeux : des baleines !! On a une chance inouïe car c'est la fin de la saison, et hier, personne n'en a vu. Elles nous offrent un beau ballet, difficile à photographier tant le bateau bouge... C'est spectaculaire, on n'en perd pas une miette.
Ensuite, petit trek de 2h sur l'île, pour observer les "pattes bleues" (fous) et les frégates. Le guide nous donne moultes explications sur la faune, la flore, la géologie, l'histoire de l'île... On assiste au travail acharné des mâles pour attirer les femelles : danse, roucoulade, étalage du plus beau plumage, marche à la mode "Aldo Maccione", pour finalement conclure son affaire devant nos yeux... en 2 secondes à peine... mais plusieurs fois par jour !
Il fait quand même chaud et c'est avec plaisir qu'on se baigne avec palmes, masque et tuba. La belle saison est terminée, l'eau n'est plus limpide, c'est trouble et peu intéressant. Du bateau on arrive à voir d'énormes tortues qu'on aurait préféré voir sous l'eau.
Comme on a amené notre propre matériel, on se dit qu'on pourra tenter notre chance en solo, sans passer par une agence. Retour en fin d'après-midi et douche bienfaisante après avoir traversé le village.
Après quoi on prend notre temps pour lire, écrire dans ce petit paradis, et il est l'heure de manger. En bord de mer, le choix des restaus est illimité. Au centre, on jette notre dévolu sur le Moby Dick, qui n'est pas sur le routard mais qui paraît sympa. C'est à l'étage, et quand on arrive sur le palier, un drapeau basque, une affiche de promenades en bateau à Zumaia, tout plein d'objets hétéroclites qui rappellent le pays basque. On demande à la serveuse d'où vient le patron : Zumaia ! en fin de repas, il vient nous saluer et bla bla bla... il nous raconte des portions de sa vie, comment il a atterrit ici. Super moment en compagnie d'Antxo (ancien cuistot chez Lenôtre à Paris), qui nous a préparé du poisson à s’en lécher les babines !
Et si on a la forme, on ira danser !

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